Qui convoite l'Afrique ?

Qui convoite l'Afrique ?

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Mali, Guinée, Burkina Faso, Niger, Gabon. La série de putschs militaires survenus dans l’ancien empire français témoigne de la défiance profonde entretenue par ses ex-colonies envers Paris. En s’obstinant à se poser en gendarme de l’Afrique, la France a perdu son crédit auprès de ses alliés historiques. Dans le même temps, le djihadisme et l’insécurité se sont installés, tandis que la corruption et l’accaparement du pouvoir et des richesses conduisent les populations à rejeter un certain modèle démocratique africain. L’éclairage du 1.

Après la Françafrique

Le sous-sol le plus riche du monde

Le temps du martyre - David Diop

Militaires contre potentats

« Nous assistons à un changement d’ère historique »

Le journaliste Antoine Glaser pointe l’aveuglement de la politique française africaine, alors que d’autres puissances extérieures ont su faire évoluer leur regard et se présenter aux yeux des pays africains comme de véritables partenaires.

[Décalogue]

Entreprendre un coup d’État militaire ? Rien de plus banal aujourd’hui en Afrique. Encore faut-il réussir cette affaire un peu délicate. Sauf erreur, le manuel du parfait putschiste, qui tient en dix commandements, n’est pas encore enseigné à l’École de guerre.

Nouvelle donne : une grande carte illustrée et commentée de l’Afrique

Rappelant les délimitations des anciens empires coloniaux et les ressources que possède le continent, la carte réalisée par le journaliste Sylvain Cypel et la dessinatrice Claire Martha permet de mieux embrasser les évolutions en cours et les secousses politiques récentes.

L’édito du 1

Après la Françafrique

Éric Fottorino

Niger, Mali, Gabon, Burkina Faso, Guinée (passée dès 1958 sous influence soviétique) : ces pays semblent se libérer une nouvelle fois, à travers des actions militaires plus ou moins violentes, de la tutelle pesante, souvent maladroite, et toujours contestée, d’un système longtemps caractérisé par ce…

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Drapeau tricolore brûlé près de la base aérienne française de Niamey, au Niger, 30 août 2023 © ISSIFOU DJIBO/EPA-EFE

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