Ce que nous dit Simone Weil

Ce que nous dit Simone Weil

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Morte à 34 ans, la philosophe a peu publié de son vivant, mais a laissé derrière elle nombre de manuscrits. Albert Camus et Gustave Thibon seront ses premiers éditeurs. Mais sa gloire posthume tient surtout à sa démarche particulièrement exigeante. Avant de tirer des conclusions, elle entend éprouver dans sa chair son sujet. Retour sur un itinéraire qui va de l’anarcho-syndicalisme au Christ et de la guerre d’Espagne à la Résistance, en passant par le labeur ouvrier et paysan.

Une gloire posthume

Un être radical

La trajectoire d’un météore

« Pour elle, l’homme plonge également ses racines dans le terrestre et le céleste »

Florence de Lussy, qui a dirigé l’édition des œuvres complètes de Simone Weil, nous donne ici les clés pour comprendre la philosophe et sa pensée qui creuse avec courage et opiniâtreté un sillon singulier.

« À 10 ans, j’étais bolcheviste »

Le journaliste Maxence Collin retrace l’itinéraire de Simone Weil, intellectuelle au parcours hors-norme qui, après avoir défendu une révolution, aspirait à refonder rien de moins que l’esprit de notre civilisation.

L’édito du 1

Une gloire posthume

Laurent Greilsamer

Ce qui frappe d’emblée chez Simone Weil (1909-1943), c’est la fulgurance. L’accélération permanente de la pensée et de la vie.

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Simone Weil à Barcelone, en 1936, lors de son engagement dans les brigades internationales © Stefano Bianchetti /  Bridgeman Images

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