Comment la mode se fout du monde
SommaireL’industrie de la mode préfère dévoiler ses nouvelles collections plutôt que ses ateliers de confection. Mais l’effondrement du Rana Plaza, en 2013 à Dacca, a ouvert les yeux sur le sort bien peu enviable des ouvrières de la fast fashion. Mal payées, maltraitées, celles-ci sont les soutières d’un système qui exploite la misère. Catastrophe sociale donc, catastrophe environnementale également pour le secteur textile, responsable de davantage d’émissions carbone que le trafic aérien et le transport maritime réunis, mais aussi d’importantes pollutions chimiques des sols et des eaux. Ce qui n’a pas empêché le cycle de la surconsommation de s’accélérer, à grand renfort de ventes en ligne et de campagnes marketing agressives. L’éclairage du 1.
« La mode est une question éminemment géopolitique »
Audrey Millet
L’industrie de la mode préfère dévoiler ses nouvelles collections plutôt que ses ateliers de confection. Mais l’effondrement du Rana Plaza, en 2013 à Dacca, a ouvert les yeux sur le sort bien peu enviable des ouvrières de la fast fashion. Mal payées, maltraitées, celles-ci sont les souti…
[Garde-robe]
Robert Solé
Ce que j'ai lu sur l’industrie textile m’empêche de dormir. Horrifié par les dégâts qu’elle provoque, je m’habillerai désormais de manière éthique. Fini, la surconsommation et les soldes !
Nouveau cycle
Catherine Dauriac
La pandémie mondiale que nous venons d’essuyer a quelque peu rebattu les cartes au sein de la puissante industrie de la mode. Pas pour les grands groupes, qui ressortent vainqueurs de cette crise ; ni pour les travailleuses du textile, qui subissent les pertes d’emploi dues à la…
L’édito du 1
Victimes de la mode
Julien Bisson
Depuis quelques semaines, une publicité tourne sur les écrans pour une célèbre marque de jean. Son message : « Achetons mieux pour porter plus longtemps. » Cause honorable, mais démarche bien plus contestable, qui laisse à penser qu’accumuler vestes et pantalons pourrait être bon pour la planète……
article offert