Pourquoi le combat des femmes est-il encore si laborieux ? 

Parce que l’on exclut une partie de la population du débat en fragmentant les combats. Le féminisme, c’est avant tout une question de droits humains. Le jour où l’on parlera de lutte contre les inégalités en général plutôt que de féminisme, on rendra la lutte universelle et on avancera. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas nommer les choses. En France, par exemple, il est aujourd’hui question d’islamophobie. Mais il serait bon de rappeler qu’il s’agit avant tout de racisme. Il faut décloisonner les combats, prendre du recul et revenir à l’universel pour avoir davantage d’impact. 

Quelle place avez-vous souhaité donner aux femmes dans votre film ? 

La place qu’on ne leur donne pas dans le cinéma français. Je veux montrer les choses telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles sont fantasmées. Divines parle de banditisme et de délinquance par le prisme des femmes parce que ça existe. Dans les guerres, on n’a pas été

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