Il y a quarante ans, presque jour pour jour, la France abolissait la peine de mort par l’entremise d’un Robert Badinter qui avait la noblesse de ce combat chevillée au cœur et au corps.

40 ans. C’est également mon âge.

Cela signifie que je n’ai jamais connu la France qui condamne à mort et exécute des êtres humains, cette France dont le bourreau reproduit le geste de l’assassin au nom de la République et au nom du peuple français. Rien que l’idée que l’on puisse tuer une personne en mon nom m’est absolument insupportable, quel que soit le crime commis.

Je n’ai pas non plus connu cette France crédule qui se

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