La femme de César…
Extrait des Vies parallèles, traduction d’Alexis Pierron, revue par Françoise Frazier, GF-Flammarion, 1995Temps de lecture : 6 minutes
Sur ces entrefaites, le grand pontife Métellus mourut et ce sacerdoce, fort recherché, fut brigué par Isauricus et Catulus, deux personnages très en vue et très influents au sénat. Mais César, loin de s’effacer devant eux, se présenta devant le peuple et posa sa candidature. Comme leurs campagnes se valaient, Catulus, qui redoutait le plus, parce qu’il jouissait d’une plus grande considération, les incertitudes de la lutte, fit offrir à César par un émissaire des sommes considérables s’il voulait renoncer à son ambition ; mais César répondit qu’il en emprunterait de plus grandes encore pour soutenir le combat jusqu’au bout. Le jour de l’élection, sa mère ne pouvait retenir ses larmes en l’accompagnant à la porte. César lui dit en l’embrassant : « Ma mère, tu verras aujourd’hui ton fils ou grand pontife ou banni. » Les suffrages recueillis, au terme de la lutte, César l’emporta et son succès fit craindre au sénat et à l’aristocratie qu’il ne poussât le peuple à toutes les audaces.
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Cependant il n’y eut
« Il y a une envie de Marine Le Pen »
Jacques Julliard
Comment analysez-vous la séquence politique à laquelle nous assistons ?
Cet automne dans Marianne, j’ai écrit que, bien entendu, le futur président de la République figurait dans un quatuor comprenant Juppé…
[Matraquage]
Robert Solé
– Vous vous intéressez à la vie politique ?
– Oui, beaucoup.
– C’est curieux.
– Et pourquoi donc ?
[Pour lire la suite de l'article, vous pouvez vous inscrire ci-dess…
La loi de l’opinion
Adèle Van Reeth
Quand le candidat de la droite et du centre à la présidence de la République française, soupçonné d’avoir abusé des facilités financières offertes par le Parlement aux élus, cherche à sauver sa peau et relancer sa …