Sur ces entrefaites, le grand pontife Métellus mourut et ce sacerdoce, fort recherché, fut brigué par Isauricus et Catulus, deux personnages très en vue et très influents au sénat. Mais César, loin de s’effacer devant eux, se présenta devant le peuple et posa sa candidature. Comme leurs campagnes se valaient, Catulus, qui redoutait le plus, parce qu’il jouissait d’une plus grande considération, les incertitudes de la lutte, fit offrir à César par un émissaire des sommes considérables s’il voulait renoncer à son ambition ; mais César répondit qu’il en emprunterait de plus grandes encore pour soutenir le combat jusqu’au bout. Le jour de l’élection, sa mère ne pouvait retenir ses larmes en l’accompagnant à la porte. César lui dit en l’embrassant : « Ma mère, tu verras aujourd’hui ton fils ou grand pontife ou banni. » Les suffrages recueillis, au terme de la lutte, César l’emporta et son succès fit craindre au sénat et à l’aristocratie qu’il ne poussât le peuple à toutes les audaces. 

***

Cependant il n’y eut

Vous avez aimé ? Partagez-le !