Quand le candidat de la droite et du centre à la présidence de la République française, soupçonné d’avoir abusé des facilités financières offertes par le Parlement aux élus, cherche à sauver sa peau et relancer sa campagne, il n’a d’autre choix que de convoquer journalistes et caméras pour s’adresser à ses électeurs. Ironie du sort, ce sont précisément ces acteurs du pouvoir médiatique qu’il tient pour responsable de sa situation. « La presse naturellement doit relater les événements, reconnaît François Fillon. Mais lyncher, assassiner politiquement – comme finalement vous l’avez fait pendant dix jours – un candidat à l’élection présidentielle, je pense que ça pose un probl&egra

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