Palais de l’Élysée, jeudi 1er décembre 2016
ExtraitTemps de lecture : 8 minutes
"Mes chers compatriotes,
Je m’adresse à vous ce soir pour vous faire connaître la décision que j’ai prise, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
Depuis mai 2012, c’est-à-dire la date à partir de laquelle je suis devenu Président de la République, j’ai agi avec les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls pour redresser la France et la rendre plus juste.
Aujourd’hui, au moment où je m’exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l’équilibre et la dette du pays a été préservée.
J’ai également voulu que notre modèle social puisse être conforté parce que c’est notre bien commun. Je l’ai même élargi pour permettre à ces travailleurs qui avaient commencé très tôt leur vie professionnelle de partir plus précocement à la retraite. J’ai fait en sorte qu’à chacune et à chacun, puisse être accordée une complémentaire santé.
Dans ce contexte, j’ai aussi voulu placer la France au premier rang. Au premier rang de la lutte contre le réchauffement climatique et c’est à Paris, oui, à Paris, que l’accord historique a pu être signé, et qui a engagé le monde entier.
J’ai voulu aussi que l’école dispose des moyens indispensables, ceux-là même qui lui avaient été ôtés dans la période précédente, parce que l’école, c’est le pilier de la République.
J’ai fait avancer les libertés : le mariage a été ouvert à tous les couples, l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée et la lutte contre les discriminations, celles
« Au fond, il n’incarne pas l’autorité »
Alain Duhamel
Imaginons qu’un journaliste étranger ignorant de la politique française vous rende visite et vous demande : « Qui est M. François Hollande ? », que lui répondriez-vous ?
Que c’est un personn…
[Normal]
Robert Solé
En décembre 2010, un journaliste avait demandé à François Hollande s’il ne manquait pas de « mordant », s’il n’était pas « trop gentil » pour s’engager dans la bataille présidentiell…
L’homme qui ne change pas
Tahar Ben Jelloun
François Hollande illustre à la perfection le constat de Spinoza : « Tout être persévère dans son être. » Autrement dit, l’homme ne change pas, au contraire, il développe en profondeur ce qu’il est et persiste d…