À la fin de L’ANNÉE 1993, alors que j’étais depuis quelques mois directeur général de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, je fus approché par Paul Boury, grand pape des réseaux qui nous aidait à communiquer sur les sujets de banque d’affaires. Il avait connu François Hollande dans les circuits de HEC et me demandait de le recevoir. J’avais déjà rencontré ce dernier au milieu des années 1970 sur les bancs de Sciences Po et lorsque nous préparions l’ENA, où je l’ai finalement devancé d’une promotion.

Lorsque nous nous sommes retrouvés pour la première fois sous les lambris dorés du 47, rue du Faubourg-Saint--Honoré, François Hollande, qui venait de perdre son siège de député de la Corrèze, s’interrogeait sur son avenir. À sa requête, je lui décrivis les grandeurs et les serv

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