Des relations « ni normales ni amicales »
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Il existe entre le Maroc et la France un lien fort et durable. Cette amitié n’a jamais failli, même lorsque des problèmes ont surgi entre les deux pays. Ce fut le cas avec l’affaire de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, enlevé en plein Paris fin octobre 1965 et mort sous la torture en banlieue. Ou encore lorsque, le 13 février 2014, eut lieu une « descente » policière à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris, pour remettre une convocation judiciaire au chef de la DST marocaine. Jamais le dialogue ne fut rompu. Et le calme revint dans cette vieille amitié. Du général de Gaulle à François Hollande, tous les présidents de la République avant Emmanuel Macron ont veillé à la consolidation des relations franco-marocaines, et ce pour une raison historique : la France n’a pas occupé le Maroc. Elle y a exercé un protectorat. Son départ n’a pas nécessité une guerre terrible comme ce fut le cas en Algérie, alors considérée comme un département français.
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