L’esprit français
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C’est un fait souvent vérifié dans le bruit et la fureur, dans les cris et les peurs qui parfois engendrent la violence, verbale ou physique : on ne se voit pas, on ne se voit plus. On ne s’entend pas, on ne s’écoute plus. On est chacun seul et isolé, petit ruisseau formant de grandes rivières douloureuses. Ce que Pierre Rosanvallon, dans l’entretien qu’il donne au 1, et en écho à son livre très éclairant Les Épreuves de la vie, appelle des « communautés méprisées ». Ainsi la France ne serait plus qu’une accumulation de souffrances ou de sous-France – les termes



« Il n’y a pas de Grenelle du mépris »
Pierre Rosanvallon
« Le mépris est aussi fortement vécu car, dans nos sociétés, la promesse d’égalité est permanente, et elle est perçue comme allant bien au-delà de la seule égalité économique. Le mépris est une des façons les plus évidentes de nier cette égalité. Le ressentiment qui en découle est un mélange de c…
[Symétrie]
Robert Solé
LES FRANÇAIS ont toujours eu l’art de se diviser en deux camps, dans la réalité ou dans les têtes. Nord et Sud, gauche et droite, Paris et province, matheux et littéraires…
Le Mur : alerte à la France
Harry Roselmack
« Le temps n’est plus à l’orgueil mal placé. Nous devons résolument nous attacher à déconstruire ce Mur vers lequel nous fonçons phares allumés. Nous ne pouvons plus ne pas le voir et ne pas craindre les conséquences du choc. » Dans une grande tribune où il rejette aussi bien le repli identitaire…