Les grands réseaux d’influence au féminin
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Women’s Forum for the Economy and Society
Pendant féminin du Forum économique mondial de Davos – il est d’ailleurs surnommé le « Davos des femmes » – le Women’s Forum a été créé en 2005 par Aude de Thuin et rassemble de nombreuses personnalités du monde des affaires ou de la politique. On compte parmi ses membres l’ancienne PDG d’Areva Anne Lauvergeon et la présidente de Havas Worldwide, Mercedes Erra. Chaque année, le Women’s Forum organise son grand rassemblement à Deauville. La dernière édition, en octobre dernier, a réuni 1 300 participantes et participants en provenance de 80 pays.
Women Corporate Directors (WCD)
D’origine américaine, ce réseau très sélect et unique en son genre regroupe des femmes membres de conseils d’administration. Son objectif : favoriser l’accès des femmes aux CA des grandes entreprises. Ses 3 000 adhérentes sont réparties sur l’ensemble des continents et se réunissent à l’occasion de dîners trois à quatre fois par an. Créée en 2009, l’antenne parisienne, qui rassemble 150 dirigeantes françaises, est placée sous la houlette de Véronique Morali, présidente de Fimalac Développement, de Terrafemina et cofondatrice du Women’s Forum.
Grandes écoles au féminin (GEF)
Créé en 2002 et présidé par Clarisse Reille, le groupe Grandes écoles au féminin fédère d’anciennes élèves de Polytechnique, Centrale, l’ENA, l’École des ponts ParisTech, l’ESCP Europe, l’ESSEC, HEC... GEF dispose d’un observatoire destiné à évaluer la place des femmes dans le monde du travail. Leur réseau vient de lancer une pétition destinée à rendre la composition de la Commission européenne (9 femmes sur 28 commissaires) plus paritaire.
European Network for Women in Leadership (WIL)
Fondé en 2008 à l’initiative du Women’s Forum, de Microsoft et de l’INSEAD (une prestigieuse école de management), le WIL rassemble des dirigeantes européennes dont la mission est notamment d’encourager l’entrepreneuriat des femmes. Le WIL est présidé par Thaima Samman, avocate aux barreaux de Paris et de Bruxelles. Nathalie Wright, directrice de la division Grandes Entreprises et Partenaires de Microsoft France, fait partie des 200 membres.
Grande Loge féminine de France (GLFF)
Dès 1726, date d’apparition de la franc-maçonnerie en France, les femmes sont intégrées au mouvement de manière informelle. C’est surtout après la Libération que leur participation se structure. Première obédience exclusivement féminine, l’Union maçonnique féminine de France, qui deviendra en 1952 la Grande Loge féminine de France, réunit 14 000 sœurs réparties dans 400 loges, principalement situées en France, en Afrique et dans les pays de l’Est. Les franc-maçonnes revendiquent une philosophie humaniste ; leurs travaux portent sur de grands sujets de société comme la laïcité, le droit des femmes ou la bioéthique. L’obédience, que préside l’ancienne juriste d’affaires Catherine Jeannin-Naltet, organise régulièrement des conférences publiques.
E.D
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