C’est Gérard Lebovici qui m’a fait rencontrer Guy Debord. Lui qui était agent, le fondateur et directeur d’Artmedia, venait de créer Simar Films. Il allait produire La Société du spectacle, un long métrage d’après le livre paru en 1967. Il m’a donné rendez-vous dans ses bureaux assez secrètement. Guy était là. Il m’a expliqué ce qu’il avait envie de faire : un film composé d’images détournées, d’archives de toutes sortes. Je devais trouver l’amas de documents qui allaient être utilisés.

Il y avait des listes énormes. Parce que Guy voulait du Mai 68, des images d’usines, des grèves de Renault, de Nixon et de Mao, des Beatles, de Brigitte Bardot, des extraits de films russes comme Le Cuirassé Potemkine ou anglo-saxons comme Rio Bravo ou La Charge de la brigade légère

Debord m’a expliqué ce qu’il avait envie de faire : un film composé d’images détournées, d’archives de toutes sortes

J’allais me les procure

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