Les océans et les mers recouvrent 71 % de la surface terrestre et contiennent 96,5 % de toute l’eau disponible sur la Terre. Les deux océans les plus étendus sont l’océan Pacifique et l’océan Atlantique avec 179 700 000 km2 pour le premier et 106 400 000 km2 pour le second. Viennent ensuite l’océan Indien et ses 73 556 000 km2, puis l’océan Austral qui recouvre 20 327 000 km2. La fosse des Mariannes est la fosse la plus profonde avec un point identifié à - 11 034 m – à 150 m de profondeur, la totalité de la lumière solaire a déjà disparu. Les fonds des océans restent inconnus à 95 %.
Le chiffre : 71 % de la surface terrestre
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Charles Baudelaire - L’homme et la mer
Grands explorateurs et grands exploits
« Les navigatrices sont des solitaires »
Isabelle Autissier
D’où vous est venu le goût de la mer ?
Cela a commencé comme pour beaucoup de petits enfants. Nous habitions en banlieue parisienne et nous allions passer les vacances au bord de la mer, rien que de plus classique. Nous traînions un dériveur sur une remorque derrière la voiture. Une fois arrivés à Lancieux, dans les Côtes-du-Nord – devenues aujourd’hui les Côtes-d’Armor, c’est bien plus chic –, on nous emmenait en bateau avec mes sœurs aînées. J’ai tout de suite accroché. Il y avait le mouvement, le vent. Quand on est enfant, tout passe par les émotions : ça bougeait, c’était joli, c’était l’aventure. Plus tard, cela nous permettait d’échapper aux parents en voguant jusqu’à l’île d’en face. Quand j’avais 10 ans, je me disais déjà que la mer, c’était ma vie. Bien sûr, plein d’enfants ont des rêves à cet âge : devenir astronaute, pompier, Mère Teresa. Mais moi, ça ne m’a pas quittée. Petit à petit, j’ai découvert des plaisirs intellectuels à la navigation et je me suis mise à réfléchir à un avenir maritime. J’ai regardé quelles études je pourrais faire et je me suis organisée pour y arriver. Il existait alors une seule prépa en France qui proposait une spécialisation sur la pêche, celle de l’Agro de Rennes. Diplômée de cette école, je suis donc devenue ingénieur agro-halieute.
[Le sel]
Gérard Mordillat
Si l’eau de la mer n’était pas salée, ce serait de l’eau plate. Et rien n’est plus déprimant que l’eau plate ; à part peut-être l’eau tiède. L’eau plate, c’est la mort. Rien à voir avec l’eau qui dort – l’eau du rêve – ni avec la mer d’huile, promesse d’un Orient mystérieux au-delà de l’horizon