Trump ou la force de l’ambivalence
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Après son élection, Trump a développé avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, surnommé « Bibi », une relation que beaucoup ont jugée « fusionnelle », tant la proximité entre les deux hommes était mise en avant par l’un comme par l’autre. Lors de sa récente campagne législative, Netanyahou a multiplié les affiches et les spots électoraux où on le voyait en compagnie de Trump, un homme jusque-là adulé en Israël comme dans aucun autre pays au monde. Or voici que l’Israélien, le 18 septembre, perd les élections qu’il a lui-même convoquées. Le lendemain, un journaliste américain demande à Trump s’il a appelé son grand ami. « Non », répond-il, avant de préciser qu’il n’entretient pas de lien particulier avec Netanyahou. « Notre relation est avec Israël. On va voir ce qui va se passer. »
Si Bibi a pu penser un seul instant qu’il bénéficiait d’un régime de faveur auprès du Donald, et peut-être même d’une forme d’amitié, le voilà renseigné. Car s’il est une catégorie d’hommes que Trum
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