Qui écoute encore la France ?
SommaireComme l’écrit Julien Bisson dans son édito : « La France n’a peut-être plus les moyens d’être une voix à laquelle on obéit. Au moins peut-elle prétendre encore être l’une de celles qu’on écoute. » Entre crises au Quai d’Orsay et errances stratégiques, ce numéro du 1 se penche sur les difficultés de la diplomatie hexagonale, mais aussi sur les atouts qu’il lui reste.
« Les diplomates n’ont pas le monopole de la fabrication de la politique étrangère »
Christian Lequesne
Le politiste Christian Lequesne évoque le malaise que traverse aujourd’hui un Quai d’Orsay en proie non seulement à une longue période de restrictions budgétaires et de réformes, mais aussi à une remise en question de sa place et de ses pratiques dans un monde où l’action des diplomates est scrut…
[Vibrations]
Robert Solé
Pendant deux siècles, le français a été la langue de la diplomatie internationale. Cela tenait à sa clarté et à sa précision, mais surtout à des raisons démographiques, économiques et religieuses.
« Les diplomates n’ont pas le monopole de la fabrication de la politique étrangère »
Christian Lequesne
Le politiste Christian Lequesne évoque le malaise que traverse aujourd’hui un Quai d’Orsay en proie non seulement à une longue période de restrictions budgétaires et de réformes, mais aussi à une remise en question de sa place et de ses pratiques dans un monde où l’action des diplomates est scrut…
L’édito du 1
Se faire écouter
Julien Bisson
« Ce n’est pas une méthode, c’est une provocation ! » aurait pu dire Jacques Chirac devant les zigzags diplomatiques de la France au Proche-Orient. Le 10 octobre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, assurait depuis le perchoir son « soutien inconditionnel » à Israël dans son dr…
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