Comment réconcilier la France ?

Comment réconcilier la France ?

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Les destinées collectives jadis canalisées par des institutions plus grandes que nous, rassurantes et impliquées, hiérarchiques et souvent paternalistes – le parti, le syndicat, l’Église –, se sont quasiment défaites pour laisser place à des ressentis individuels épars et peu contrôlables. À chacun ses raisons de protester en brandissant de nouvelles légitimités. Comment recoller le miroir brisé quand notre pays se présente comme un agglomérat de communautés qui ne sauraient composer une société ? Gouverner, dit Pierre Rosanvallon, c’est tenir compte des singularités. C’est aussi casser les murs et les cloisons qui ne séparent pas seulement les classes, mais aussi les différentes identités dont est constituée notre société, défend le journaliste Harry Roselmack dans un texte très personnel et habité que nous publions dans notre poster.

N° 366 29 Septembre 2021

L’esprit français

Une traversée de Paris

jacques prévert - Tant pis

Les raisons de la colère

« Il n’y a pas de Grenelle du mépris »

« Le mépris est aussi fortement vécu car, dans nos sociétés, la promesse d’égalité est permanente, et elle est perçue comme allant bien au-delà de la seule égalité économique. Le mépris est une des façons les plus évidentes de nier cette égalité. Le ressentiment qui en découle est un mélange de c…

[Symétrie]

LES FRANÇAIS ont toujours eu l’art de se diviser en deux camps, dans la réalité ou dans les têtes. Nord et Sud, gauche et droite, Paris et province, matheux et littéraires… 

Le Mur : alerte à la France

« Le temps n’est plus à l’orgueil mal placé. Nous devons résolument nous attacher à déconstruire ce Mur vers lequel nous fonçons phares allumés. Nous ne pouvons plus ne pas le voir et ne pas craindre les conséquences du choc. » Dans une grande tribune où il rejette aussi bien le repli identitaire…

L’édito du 1

L’esprit français

Éric Fottorino

C’est un fait souvent vérifié dans le bruit et la fureur, dans les cris et les peurs qui parfois engendrent la violence, verbale ou physique : on ne se voit pas, on ne se voit plus. On ne s’entend pas, on ne s’écoute plus. 

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Manifestation à Marseille, le 5 février 2019 © Clément Mahoudeau / Riva Press

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