« Nous proposerons une grande loi de moralisation de la vie publique. Des pratiques que l’on pensait impossibles, parce qu’elles sont à l’évidence inacceptables, sont en réalité répandues – comme l’embauche par les élus de membres de leur propre famille. Le soupçon s’est installé, qui nourrit les extrêmes et affaiblit notre vie politique. Il faut donc aller plus loin dans la transparence et l’exigence. »

Programme d’En marche !

 

Le projet de loi

La présidence de François Hollande s’était ouverte avec l’affaire Cahuzac et refermée avec l’affaire Fillon. Emmanuel Macron souhaitait éviter de telles chausse-trappes. Las ! Les révélations sur les bonnes affaires immobilières de Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, puis sur les soupçons d’emplois fictifs au MoDem, ont parasité le message du gouvernement, à l’heure où ce dernier brandit son premier projet de loi, censé « redonner confiance dans la vie démocratique ». Un texte aussi symbolique que politique : lors de l’accord scellé fin février entre Emmanuel Macron et François Bayrou, la promesse d’une loi de moralisation de la vie politique était venue joliment garnir la corbeille de la mariée. Dévoilé dès le 1er

Vous avez aimé ? Partagez-le !