Retour sur l’opération mains propres
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Le premier domino, celui qui a fait tomber tous les autres, s’appelait Mario Chiesa. Ce socialiste très en vue a été arrêté le 17 février 1992 alors qu’il venait d’accepter une mallette de billets dans son bureau de président de l’hospice Trivulzio, vénérable institution milanaise. Bettino Craxi, le puissant chef des socialistes italiens, interrogé sur la corruption soudain révélée d’un de ses principaux lieutenants à Milan, répond avec mépris qu’il s’agit d’un filou isolé. Filou ? Isolé ? Mario Chiesa, qui avait espéré devenir maire de la capitale lombarde, se rebiffe sous l’insulte et passe aux aveux. C’est le début d’une gigantesque enquête anticorruption, l’opération Mains propres (Mani pulite). En deux ans, elle révélera toute l&rsquo
« François Fillon ignore ce qu’est le droit »
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Pour la première fois, la justice marche. Ce qui est exceptionnel dans ce dossier, c’est le fonctionnement normal de la justice. Ce n’est pas le juge qui…
[Pognon]
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Argent. Blé, avoine, oseille, flouze, pèze, thune, pépètes. C’est le nerf de la guerre. Pas de victoire électorale sans munitions.
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Le palmarès du palmipède
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« Que dit de moi le volatile ? » s’exclamait le général de Gaulle lorsqu’on lui apportait Le Canard enchaîné le mardi soir dans son bureau de l’Élysée. L’hebdomadaire satirique n&rs…