« Que dit de moi le volatile ? » s’exclamait le général de Gaulle lorsqu’on lui apportait Le Canard enchaîné le mardi soir dans son bureau de l’Élysée. L’hebdomadaire satirique n’épargna guère le fondateur de la Ve République. Jamais il ne parvint cependant à l’abattre et à épingler sa probité, il est vrai au-dessus de tout soupçon. Les caquetages du palmipède ont, en revanche, fait trébucher bien des héritiers du gaullisme. Certains ne s’en sont même jamais relevés. 

Premier sur la liste des victimes du journal palmé, Jacques Chaban-Delmas. Le 19 janvier 1971, Chaban, alors Premier ministre, porté par une popularité record qui en agace plus d’un au sommet de l’État, est cloué au pilori : le Canard

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