Comment deux jeunes gens qui n’avaient rien ou presque, sinon de l’intelligence, de l’énergie, une bonne constitution, le sens du bien et de l’engagement et de la débrouillardise, sont parvenus à changer l’histoire de -l’Allemagne et la vision que la France avait d’elle-même. C’est toute l’histoire de mes parents : Beate et Serge.

En 1968, lorsque Beate a giflé le chancelier Kurt Georg Kiesinger, ancien propagandiste nazi, les juges de -Berlin qui l’ont condamnée à un an de prison lui ont dit : « -Comment avez-vous pu employer la violence à l’encontre de notre chancelier ? » Beate leur a rétorqué : « La violence c’est quand on impose un chancelier nazi à la jeunesse allemande ! »

On dit souvent qu’il n’est pas bon d’avoir raison avant tout le monde. Vrai et faux. Il suffit parfois de vivre assez vieux, de perdre les habits de la jeunesse pour enfiler ceux d’un âge plus avancé pour que vos mérites soient officiellement reconnus. Après avoir giflé un chancelier et après avoir été condamnée à maintes reprises à la pri

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