100 millions

C’est le nombre de personnes qui, au sein de l’Union européenne, en 2023, se seraient trouvées exposées de manière chronique à des niveaux de bruit lié aux transports préjudiciables à la santé humaine. Cela représente 20 % de la population de l’UE.

 

12 000

On estime à 12 000 le nombre de décès prématurés dans l’UE causés par une exposition à long terme au bruit environnemental.

 

3,3 millions

En France, 3,3 millions de personnes souffriraient de fortes perturbations de leur sommeil en raison du bruit des transports.

 

1 million

Ce sont autant de Franciliens qui, aujourd’hui, subiraient des niveaux de bruit dépassant au moins un seuil réglementaire (valeur limite) pour le bruit routier. Le chiffre est d’environ 480 000 personnes pour le bruit aérien et de 40 000 personnes pour le bruit ferré.

 

147,1 milliards

Voilà le montant estimé du coût social du bruit en France, en euros, en 2021. Cette estimation inclut non seulement les coûts sanitaires, liés notamment à l’indemnisation des maladies et accidents professionnels et des médications relatives au bruit, mais aussi les financements des actions et politiques visant à réduire les nuisances. Les deux tiers de ces coûts sont imputables aux transports.

 

130

C’est le niveau sonore, en décibels (dB), d’un avion au décollage à 100 mètres. En boîte de nuit, le niveau sonore peut atteindre 102 dB, et le bruit aux abords du périphérique parisien dépasse souvent le niveau de 68 dB. L’OMS considère que le bruit peut avoir des effets extra-auditifs (troubles du sommeil, risques cardiovasculaires, risques cognitifs, etc.) à partir de 40 dB la nuit et de 50-55 dB dans la journée.

 

Sources : Commission européenne, 2023 ; « Les effets du bruit sur la santé », ASDP, Haut Conseil de la santé publique, 2023 ; Bruitparif, 2024 ; « Le coût social du bruit en France », Agence de la Transition écologique et Conseil national du bruit, 2021 ; et Le Monde, 24 avril 2023