« DOIT-ON renoncer au progrès technique, compte tenu de ses conséquences néfastes ? »

Avant tout, bien lire le sujet et dégager une problématique, sachant qu’une question de philo n’appelle jamais de réponse unique.

Dans l’introduction, annoncer le plan, de préférence sous forme interrogative (« nous nous demanderons si… » plutôt que « nous verrons que… »), en évitant de conclure. Puis, développer en trois parties, avec deux ou trois sous-parties : thèse, antithèse, synthèse (et non foutaise, contrairement à la saillie d’un prof rebelle).

THÈSE : le progrès technique a arraché l’homme à son animalité primitive et lui a permis de s’affranchir des aléas de la nature ; grâce à lui, notre vie quotidienne ne cesse d’être facilitée. (Ici, un exemple et une citation pour appuyer le raisonnement.)

ANTITHÈSE : le progrès technique crée des inégalités sociales et économiques ; il favorise la pollution et l’épuisement des ressources naturelles ; l’individu peut en devenir esclave. (Donner un exemple concret, ainsi qu’une citation d’un philosophe pour ajouter de l’abstrait.)

Attention à la synthèse qui ne doit pas être synthétique : il faut accorder les contradictions des deux parties précédentes en les dépassant. Le III n’est jamais I + II, car il apporte quelque chose de nouveau. Et surtout ne pas conclure par une interrogation, puisque le but était de répondre à une question.

SYNTHÈSE : il semble difficile de renoncer complètement au progrès technique qui est intégré à nos existences. Au lieu de chercher à freiner son avancée, on peut réfléchir à ses usages et lui donner des objectifs compatibles avec la dignité humaine. (Bannir les formes d’expression personnelles, telles que « moi je pense que », car on se fiche absolument de ce que vous pourriez penser.) 

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