Rousseau et la démocratie
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« Rien n’est plus dangereux que l’influence des intérêts privés dans les affaires publiques, et l’abus des lois par le gouvernement est un mal moindre que la corruption du législateur, suite infaillible des vues particulières. Alors, l’État étant altéré dans sa substance, toute réforme devient impossible. Un peuple qui n’abuserait jamais du gouvernement n’abuserait pas non plus de l’indépendance ; un peuple qui gouvernerait toujours bien n’aurait pas besoin d’être gouverné.
À prendre le terme dans la rigueur de l’acception, il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais. Il est contre l’ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné. (…)
S’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes. »
Du contrat social, livre III, chapitre IV : « De la démocratie », 1762
Pourquoi nous ?
Dominique Schnapper
Le résultat des élections européennes est apparu comme un « choc » ou un « séisme », pour reprendre les termes que les politiques ont adoptés. Les sondages annonçaient ces résultats, mais la réalit…
Urne
Éric Fottorino
Le bon vieux Robert donne pour première définition de l’urne : « vase qui sert à renfermer les cendres d’un mort ».
TAPEZ 1, TAPEZ 2
Ollivier Pourriol
– Bien. À présent, nous allons voir si vous avez convaincu nos téléspectateurs. Pour voter Le Pen tapez 1, pour Jospin tapez 2. Je vous rappelle que le vainqueur de ce soir affrontera le vainqueur du débat Tapie/Juppé en finale. Le SMS ne …