Une cinquantaine de jours, un million d’arbres
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La lande est réfractaire au semis. La graine ou la racine née d’elle atteint rarement le sol à travers l’ajonc et la mousse. Quand elle y parvient, la bruyère étouffe le plant. Les rongeurs et les oiseaux dévorent la moitié de la semence, en dépit du minium de plomb dont on l’a enduite. Et puis il n’y a que le pin sylvestre et le pin de Banks pour s’accommoder du semis. Les autres résineux, l’épicéa commun, celui de Sitka aux aiguilles dures, blessantes, le Douglas vert, le tsuga de Mertens, le mélèze, le sapin de Vancouver, le pectiné demandent à être plantés. La meilleure période est encore le printemps, lorsque la sève se remet en mouvement. Mais octobre est favorable, aussi. L’hiver ne convient pas. La neige écrase tout. L’alternance des gelées fortes et du redoux provoque le « chandelage » ; les plants, mal assis, sont déchaussés et périclitent.
C’est donc d’une cinquantaine de jours, chaque année, que Bapt



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