Jamais le nombre d’indécis n’aura été aussi important à la veille d’une élection présidentielle. Nombre d’électeurs se retrouvent ainsi dans la position de l’âne de Buridan : selon ce fameux paradoxe scolastique (attribué de manière apocryphe au théologien médiéval Jean Buridan), un âne ayant autant faim que soif, et placé à égale distance d’une botte de foin et d’un seau d’eau, se laissera mourir d’inanition, faute de pouvoir choisir… À cet aimable paradoxe, les trois plus grands métaphysiciens de l’âge classique ont tenté d’apporter une réponse. Espérons que leurs analyses aident nos indécis à mettre un bulletin dans l’urne.

Dans un c&eac

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