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« La meilleure contraception est celle que la femme choisit »
Martin Winckler
La pilule est née dans les années 1950 aux États-Unis, sous l’impulsion de Margaret Sanger. Cette philanthrope, également féministe, voulait développer des méthodes contraceptives. Elle s’est associée à des financeurs et des scientifiques, dont Gregory Pincus, un biologiste qui étudiait la physiologie de la reproduction. Pincus est parti du constat suivant : une femme enceinte est noyée par les hormones fabriquées par son embryon et par elle-même. Son hypophyse perçoit ce niveau d’hormones très élevé et par conséquent ne déclenche plus l’ovulation. Il a alors eu l’idée de donner une dose d’hormones progestatives et œstrogéniques constante aux femmes pour empêcher une grossesse [les œstrogènes sont les hormones naturelles qui régulent le cycle menstruelle de la femme ; la progestérone est, elle, l’hormone féminine qui sert à préparer l’uterus pour une grossesse]. Les premiers tests ont été réalisés à Porto Rico.
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[Boulette]
Robert Solé
Dans les pharmacies, les pilules pullulent. Il y a en a de toutes les couleurs et pour tous les maux : pilules pour la gorge, pour le foie, pour dormir, pour maigrir…
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