Conception et documentation MANON PAULIC
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Si Alain Juppé accède à l’Élysée en mai prochain, il intégrera l’un des clubs les plus exclusifs de l’histoire de la République, celui des présidents septuagénaires au moment de leur élection : 72 ans, comme René Coty ou Jules Grévy, et tout juste coiffé au poteau par Adolphe Thiers et Paul Doumer, élus à l’âge de 74 ans. Doyen des présidents de la Ve République en début de mandat, il dépasserait assez largement François Mitterrand, 65 ans en 1981, et même le général de Gaulle, 68 ans en 1958. On voit déjà le lecteur lever les yeux au ciel devant un tel exposé, face auquel les réponses ne manquent pas. Après tout, si la valeur n’attend pas le nombre des années, pourquoi à l’inverse disqualifier par principe les sages dont l’expérience sera utile en temps de crise ?
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Alain Juppé se sentait-il vraiment « droit dans ses bottes », comme il l’affirmait le 6 juillet 1995, en pleine tourmente ? Peut-être pas. Aujourd’hui, en tout cas, il apparaît constant, déterminé, plus tranquille que jamais. Visiblement, dans cette campagne, il prend son pied. Aurait-il changé de bottier ?
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