Le soir du mercredi 7 janvier 2015, il faisait un froid qui transperçait les os. Pourtant la vieille place de la République s’est rapidement couverte de gens de toutes sortes, beaucoup de femmes, et des enfants, des lycéens, des vieillards à casquette, d’innombrables silhouettes à capuche formant le meilleur du peuple de Paris, pleurant la mort de Cabu et des siens assassinés par les frères Kouachi. Les couloirs du métro vibraient d’inquiétude et de colère. Devant moi quelqu’un a dit Paris c’est cela, Paris outragé, Paris humilié, Paris martyrisé, mais Paris libéré. La citation n’est jamais loin quand on tend l’oreille dans nos sous-sols.

Il y eut une puis deux pui

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