Courageux, intelligent, compétent, cultivé, pédagogue, sportif, chaleureux… et beau gosse de surcroît : Thomas Pesquet est régulièrement qualifié de « gendre idéal ». Nul ne s’étonne de le voir figurer parmi les personnalités préférées des Français. Il a même dix fois plus de raisons de faire rêver ses compatriotes qu’un jeune footballeur multimillionnaire ou un chanteur sexagénaire retiré à Londres.

Mais voici qu’une femme de 41 ans, engagée sur les pas de ce héros, apparaît à son tour dans la lumière. Sophie Adenot a été sélectionnée parmi des milliers de candidats pour intégrer la nouvelle promotion de l’Agence spatiale européenne, devenant ainsi la deuxième femme astronaute française après Claudie Haigneré. Ingénieure en informatique, diplômée du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), ex-officier de l’armée de l’air, pilote d’essai d’hélicoptère, cette Bourguignonne a accumulé 3 000 heures de vol sur 22 types d’appareils et a participé, entre autres, à des missions de sauvetage en milieu désertique et hostile.

Est-ce l’influence d’un grand-père mécanicien aéronautique ? Depuis son plus jeune âge, Sophie Adenot est attirée par l’espace. Cela ne l’a pas rendue monomaniaque pour autant. Loin de vivre seulement dans les nuages, elle pratique le ski, le VTT, le parachutisme et la plongée sous-marine, enseigne le yoga, aime la lecture et la musique classique, parle anglais, allemand et russe, se débrouille en espagnol, associe des milliers de followers à son aventure sur les réseaux sociaux…

Cette polyvalence, jointe à un moral de fer et à un physique de star, fait penser furieusement à un certain… Thomas Pesquet. Nul ne qualifie pourtant Sophie Adenot, mère d’un petit garçon, de « belle-fille idéale », l’expression étant bizarrement réservée aux hommes. De toute façon, inutile de fantasmer : aucun de ces deux cœurs n’est à prendre. 

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