Quotidienne

Zadig 17 : le train, une passion française !

Quatre ans après sa création, Zadig se renouvelle ! 

Zadig 17 : le train, une passion française !

Comme l’écrit dans son éditorial Éric Fottorino, le directeur de la publication, cette nouvelle formule « reste plus que jamais dédiée à l’Hexagone et à ses singularités. Mais notre magazine se penchera désormais sur ce qui nous rassemble, nous ressemble et nous fait rêver : nos passions d’hier et d’aujourd’hui, des passions très françaises qui nourrissent un imaginaire commun et, partant, une identité singulière dans laquelle tout un chacun (et chacune) peut espérer se reconnaître. »

AU SOMMAIRE DU PREMIER DOSSIER DE CE NOUVEAU ZADIG :

LE TRAIN, UNE PASSION FRANÇAISE

Un entretien avec un passionné, François Schuiten : Également auteur de la couverture, l’auteur de bande dessinée et scénographe belge ravive sans cesse cette passion, nourrie dès l’enfance puis à travers ses albums, et jusque dans l’« opéra ferroviaire » qu’il a conçu au musée Train World ouvert à Bruxelles en 2015, où le rail montre qu’il est une solution face à la crise environnementale et climatique. « Les chiffres sont clairs : la surconsommation en carbone d’une voiture ou d’un avion, comparée à celle du train, est éloquente. […] Parce qu’il respecte la biodiversité le train pourrait empêcher que des espèces disparaissent. »

– « Les voies de l’épopée », un grand récit de l’historien et journaliste Xavier Mauduit : « Dans l’histoire du rail, le chemin précède le train. C’est ainsi que, bien avant la locomotive, naît le chemin de fer, qui permet de transporter de lourdes charges sur des wagons, dans les mines ou dans les forges. Mine de rien, c’est là que se forge le mythe ferroviaire, dans les bassins houillers d’Angleterre, puis de France. » Xavier Mauduit en retrace pour Zadig la grande saga, au carrefour de multiples enjeux, aussi bien politiques et diplomatiques que géographiques, militaires et économiques.

DES REPORTAGES :

–  « Vers la nuit, de Paris à Collioures » : « Il faudrait trouver un nom au sommeil singulier qu’on traverse en train. » L’écrivaine Blandine Rinkel a la tête pleine de souvenirs et d’escapades quand elle nous raconte son voyage en train de nuit, au départ de la gare d’Austerlitz.

–  « Un périple transrégional bouclé en 8 h 18 » : « Pour faire simple : autrefois on allait partout très lentement et désormais on va très vite presque nulle part. » Le reporter et écrivain Philibert Humm a rallié en train Bordeaux depuis Lyon sans passer par Paris. Moyennant quatre trains, trois correspondances et huit heures dix- huit de trajet effectif… sans retard !

Et aussi : Grâce à ses cartes, Hervé Le Bras montre comment le chemin de fer rapproche certaines villes tout en en éloignant d’autres. Trois experts répondent à neuf questions que nous nous posons tous sur le train et son avenir. Oriane Raffin revient sur les utopies ferroviaires, de Jules Verne à l’Hyperloop. Enfin, Brigitte Valotto a sélectionné pour nous huit lignes de train à emprunter pour rêver.

AUTRES NOUVEAUTÉS :

UN GRAND ENTRETIEN AVEC UNE PERSONNALITÉ DU MONDE DE LA CULTURE POUR RECUEILLIR SA VISION INTIME DU PAYS

Premier invité, Kad Merad : « Comme le chante Maxime Le Forestier, “être né quelque part, c’est toujours un hasard”. Un heureux hasard, dans mon cas. » Né en Algérie d’un père algérien et d’une mère française, le comédien nous confie les souvenirs heureux de son enfance à Ris-Orangis. Devenu une figure populaire du cinéma français, ce curieux, plein d’énergie, a vécu dix ans à Marseille, ville à laquelle il reste très attaché. Mais à présent, comme il le raconte, c’est en Bourgogne qu’il entreprend de s’implanter, en reprenant une ferme pour s’adonner à l’élevage.

UNE ENQUÊTE QUI DONNE CHAIR À UN TERRITOIRE

« Dans ce nouveau Zadig, on doit sentir la France », expliquent Éric Fottorino et François Vey, rédacteur en chef de la revue. C’est notamment tout l’enjeu de cette plongée dans un territoire : à travers une problématique, Zadig se propose de mettre en lumière ses particularités géographiques, culturelles et économiques.

Ainsi l’enquête d’Erwan Desplanques, « Le Pays basque sous tension » : « Tout le monde redoute qu’à la flambée immobilière ne succède une autre forme d’embrasement : le retour de la kale borroka, comme on dit ici, à savoir la “guérilla urbaine”, explique Iban Regnier, guide touristique né et vivant au Pays basque. “C’est une cocotte minute”, confirme la maire de Biarritz. » Aux prises avec une spéculation immobilière qui leur rend plus difficile l’accès au logement et à la terre, une partie des habitants se mobilise autour de nouvelles formes de lutte. Celles-ci se nourrissent d’une forte solidarité liée à la culture basque, comme en témoignent le succès de la monnaie locale, l’eusko, et le retour en force de la langue, l’euskara, sésame pour une meilleure intégration dans la région. Cinq ans après la dissolution de l’organisation armée ETA, le Pays basque français n’est-il pas en train de trouver les solutions pour prospérer par ses propres moyens, sans attendre l’État ?

DE NOUVEAUX CHRONIQUEURS

Karine Tuil et Philippe Claudel rejoignent Zadig : chaque trimestre, carte blanche leur est donnée pour capturer l’air du temps. Autre nouveau venu, le dessinateur Guillaume Long raconte avec humour notre grande passion de la cuisine. Les lecteurs retrouveront également les humeurs de la dessinatrice Catherine Meurisse, les chroniques de notre journaliste Martin Mauger et les histoires de Philippe Jaenada.

ET TOUJOURS, DES RENDEZ-VOUS AVEC DES PLUMES SENSIBLES

Zadig, c’est encore la promesse de lire une nouvelle inédite et un récit intime et sensible d’un écrivain évoquant la France de son enfance. Dans ce numéro Philippe Delerm signe la nouvelle : « Je ne veux plus vivre qu’ici… Je ne veux plus manquer les pluies d’été. » Le narrateur renoue avec le Lot-et-Garonne après le décès de son oncle et revient sur le bonheur qu’il a d’hériter de l’ancienne ferme de ses grands-parents. Quant à Mazarine Pingeot, dans « Paysage et parfums d’enfance », elle nous confie que « les lieux de l’enfance sont aussi des noms. Et les noms sont des mois. Hossegor, c’est juillet. Août, c’est Saulzet », et avant de rentrer à Paris, « il faut passer les derniers jours à Gordes pour que mon père puisse se reposer et nous voir. C’est le lieu des secrets et des volets fermés à peine le soleil couché, pour qu’on ne nous aperçoive pas, pour qu’aucun sniper ne nous tire dessus ».

Un numéro à retrouver en kiosque, librairie et sur la boutique en ligne de Zadig !

04 avril 2023
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