Le 30 janvier prochain, les Beaux-Arts de Paris et le 1 vous invitent à leur Nuit des idées pour une édition sur le thème « Être vivant ». Entre projections, tables rondes et performances artistiques, les Beaux-Arts de Paris et le 1 proposeront des éléments de réponse aux questionnements actuels sur notre avenir écologique et scientifique en mobilisant artistes et chercheurs. Une programmation éclectique à découvrir dans ce lieu unique que sont les Beaux-Arts de Paris.
Le 30 janvier 2020 à partir de 18 heures
14 rue Bonaparte, 75006 Paris
Entrée libre sous réserve de places disponibles.
De 18 h à 18 h 45 – Projection d' Écolila, réalisé par François Olislaeger – Amphithéâtre d’honneur
Film créé à partir de la BD éponyme de François Olislaeger (Écolila, Actes Sud BD, 2020), Écolila est une fable sur le rapport entre l’homme et la nature : en une après-midi, un père et sa fille de 5 ans inventent jeux et dessins au gré de leurs rencontres avec Yakari, Francis Hallé, Jeremy Rifkin, Charles Darwin et bien d’autres. Ensemble, ils questionnent les grands enjeux du changement climatique et imaginent un futur souhaitable pour résister à la destruction mutuelle de l’homme et de la nature. Écolila fait partie de la sélection officielle du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
La projection sera accompagnée d'une musique jouée en live par Jean-Luc Vidal, violoncelliste.
François Olislaeger est dessinateur. Après des études à l’école d’arts graphiques Émile-Cohl de Lyon, il se lance dans le dessin de presse (Le Monde, Beaux-Arts Magazine, America, Le 1…). Habitué à confronter son travail aux autres arts, en particulier à la danse, au théâtre et à l’art contemporain, il a notamment publié Marcel Duchamp : Un petit jeu entre moi et je (Centre Pompidou-Actes Sud, 2014).
Jean-Luc Vidal, violoncelliste, Premier Prix du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, a enseigné au conservatoire Gustave Charpentier. Artisan du son, il lui paraît indispensable d’associer les autres formes d’art à sa pratique instrumentale comme à son enseignement. Il revendique l’étroite relation entre le vocabulaire des arts plastiques et celui pratiqué en musique (tonalité, nuances, volume, etc.), et souhaite souligner la forte proximité de leurs liens.
De 19 h à 19 h 20 – Déclamation de poèmes par le Cours Eva Saint-Paul – Cour vitrée
Les étudiants du Cours Eva Saint-Paul déclameront des fables et poèmes dans la cour vitrée des Beaux-Arts de Paris à l’occasion d’une performance entre art dramatique et lecture à haute voix. Les poèmes ont été sélectionnés par le Cours Eva Saint-Paul et Louis Chevaillier (éditeur et poète, contributeur hebdomadaire du 1).
Créé en 1996 par l’artiste Eva Saint-Paul, le Cours Eva Saint-Paul dispense à ses élèves une formation en art dramatique incluant le chant, la danse, les arts martiaux et l’improvisation. Situé à Paris, il est destiné aux comédiens professionnels.
De 19 h 30 à 20h 30 – Débat autour des transformations de l’homme et du vivant avec Patrice Debré, animé par Éric Fottorino – Amphithéâtre d’honneur
Alors que l’homme doit faire face aux avancées de la science, et en particulier à celles de la biologie, comment aborder les défis naissants ? Pour répondre aux interrogations de la médecine d’aujourd’hui et de demain, Éric Fottorino animera une conversation avec Patrice Debré, auteur des Révolutions de la biologie et la condition humaine (Odile Jacob, 2020).
Patrice Debré est professeur d’immunologie à Sorbonne Université et membre titulaire de l’Académie nationale de médecine. Après une monumentale biographie de Louis Pasteur (Flammarion, 1993) et celle de son grand-père Robert Debré (Odile Jacob, 2018), il a notamment publié Vie et mort des épidémies (avec J.-P. Gonzalez, id., 2013) ainsi que L’Homme microbiotique (id., 2015), qui ont rencontré un grand succès.
En parallèle de la programmation du 1, l’association des anciens élèves des Beaux-Arts de Paris, Le Cercle chromatique, proposera un échange suivi d’une projection qui abordera le thème « Être vivant » à travers le prisme de la pratique artistique.
De 18 h à 19 h 30 – Table ronde sur les rapports entre pratiques artistiques contemporaines et écologie – Amphithéâtre du Mûrier
En tant qu’artiste comment travailler (avec) le vivant pour mieux le connaître, en considérer les qualités, l’approcher dans sa diversité ?
À l’aune des défis écologiques, quelles nouvelles attentions porter à l’acte même de création, dans ses rapports au faire, aux matériaux ? Un art écologique est-il avant tout un art conscient ?
En présence des artistes Émilie Benoist, Perrine Lievens, Julie Genelin, et Ann Guillaume, modéré par Marguerite Pilven, critique d'art. Conversation suivie d’un verre.
De 20 h à 21 h – Projection du film I Can Swim Home, réalisé par Ann Guillaume – Amphithéâtre du Mûrier
Trois artistes plasticiens s’interrogent sur leur statut et leur pratique, ils veulent aller éprouver la prophétie selon laquelle l’art est capable de relier les mondes. Un voyage initiatique sur les îles de Lérins leur permettra de se libérer, de renouveler leur art et de s’apaiser en redevenant terriens. À l’issue du film (version non-définitive) échange avec Ann Guillaume, doctorante en art et sociologie à la Villa Arson.
