Quotidienne

Agnès Jaoui : « Ce besoin de trouver un bouc émissaire, c’est épouvantable »

Emma Flacard, journaliste

La réalisatrice et actrice Agnès Jaoui est à l’affiche du film À l’ombre des filles, en salles mercredi prochain, et de la nouvelle saison d'En thérapie. Elle dénonce la course à l'audience et les menaces alimentées par l'extrême droite. 

Agnès Jaoui : « Ce besoin de trouver un bouc émissaire, c’est épouvantable »
Photo Georges Biard, Wikimedia Commons

Ce qui réjouit Agnès Jaoui, c’est de voir des jeunes reprendre confiance en eux grâce au cinéma. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle marraine le projet Moteur !, qui favorise l’égalité des chances dans le septième art.

Celle qui participe également à la deuxième saison de la série En thérapie, sur Arte, dénonce la course à l’angoisse alimentée par les médias et l’extrême droite. 

Quelle est votre météo intérieure en ce moment ?

Comme le printemps, je ne sais pas encore si le beau temps va l’emporter sur la grisaille. Côté beau temps, j’ai joué dans un film qui m’a beaucoup touchée, et qui sortira en salle le 13 avril : À l’ombre des filles, d’Étienne Comar. Alex Lutz y interprète un chanteur lyrique qui vient donner des cours de chant dans un centre de détention pour femmes. On est toute une bande d’actrices à jouer ces femmes, et elles sont réellement épatantes. Le film est encore plus beau que le scénario, c’était vraiment touchant.

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08 avril 2022
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