En Grande-Bretagne, les dégâts du néolibéralisme
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Une vague de grèves submerge le Royaume-Uni depuis le printemps et elle tend à s’amplifier. Les uns après les autres, les salariés des transports ferroviaires et routiers, ceux de British Telecom ou d’Amazon, les dockers de Felixstowe, plus grand port de fret du pays, et d’autres s’y sont engagés, générant le plus gros mouvement de revendications salariales du secteur privé depuis le fameux « hiver du mécontentement » de 1978-1979, il y a plus de quarante ans. Le secteur public et certaines entreprises qui s’y rattachaient il y a encore quelques années ont peu à peu rejoint la contestation durant l’été. 115 000 postiers du Royal Mail (la poste britannique, entièrement privatisée depuis 2015) ont déposé des avis de grèves pour les 26 et 31 août et les 8 et 9 septembre. Les éboueurs de grandes villes, dont Londres ou Édimbourg, ont fait de même. Les débrayages se sont multipliés chez les cheminots (du privé et du public), les perturbations dans le métro londonien aussi. Enfin plusieurs secteurs de l’Éducation nationale (les membres
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