Quotidienne

Plus de 200 morts en Iran, une répression sans précédent ?

Florian Mattern, journaliste

Le soulèvement déclenché par la mort de Mahsa Amini le 16 septembre a suscité la réaction immédiate et sans pitié de la République islamique. Après les mouvements de 2009 et de 2019, le peuple iranien connaît-il sa plus sanglante répression ?

Plus de 200 morts en Iran, une répression sans précédent ?
illustration Zeina Abirached

La mort de Mahsa Amini des mains de la police des mœurs, le 16 septembre, a poussé Iraniens et Iraniennes à sortir massivement dans la rue. Cinq jours après, le régime des ayatollahs enjoignait aux commandements militaires de toutes les provinces du pays de « se confronter sévèrement aux fauteurs de troubles et aux ennemis de la révolution ».

Cet ordre répressif n’est pas resté lettre morte. Le 23 septembre, le commandant des forces armées de la province de Mazandéran, au nord de Téhéran, a intimé l’ensemble de ses forces de sécurité de « faire barrage sans pitié, jusqu’à causer des morts, à tous les troubles causés par les émeutiers et les antirévolutionnaires ». Face à l’ampleur des manifestations qui avaient alors déjà gagné plus de 80 villes, à la téméritÃ

26 octobre 2022
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