Après chaque attentat perpétré par l’organisation État islamique sur le sol français, la question de la gestion de l’islam en France ressurgit. Hélas, le débat reste hexagonal jusqu’à la caricature, comme le montre la polémique récente sur le burkini. Les pays européens sont pourtant tous confrontés aux mêmes enjeux : accompagner l’organisation d’une religion nouvellement implantée, libre de l’immixtion des pays d’origine, et l’acculturer aux valeurs des Droits de l’homme qui sont le socle commun non négociable du vivre ensemble dans les sociétés démocratiques : liberté de croire, de ne pas croire et de changer de religion contre apostasie ; liberté d’expression contre délit de blasphème ; mixité et égalité entre homme et femme contre ségrégation et inégalités des sexes. Face à ces défis, les pays de l’Union européenne ont adopté une palette de solutions différenciées, classables en trois modèles dont chacun a ses forces et ses faiblesses.

La gestion centralisée de l’islam. Ce modèle repose sur l’existence d’une organisation repr&eacut

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