Quel écolo êtes-vous ? La question est bonne parce qu’elle rappelle la complexité du défi concret (changer de trajectoire globale) et sa ramification intime (changer son mode de vie). Elle suggère le danger d’une parole sans actes. Aujourd’hui presque tout le monde est écolo ou prétend l’être, les jeunes comme les vieux, les politiques comme les citoyens. Mais le mot « écolo » pourrait n’être qu’une coquille vide, une prétention sans suite, une fausse préoccupation. Chacun risque de n’être qu’un « écolo fumiste ». Si les climatosceptiques en France se replient, si les climatocyniques dans le monde demeurent nombreux, les « écolos » sont-ils pour autant à la hauteur ? Qui agit vraiment comme tel et comment ? Je veux bien m’interroger moi-même. Quels changements ai-je initiés dans mon existence ? Quels gestes ai-je inventés ? Mes modes de déplacement, mon alimentation, ma consommation, mon attention, mon regard, qu’est-ce qui a changé ? Car si les causes du désastre nous sont connues, les moyens d’action individuelle nous semblent réduits et d&eacut

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