Un Arc de Triomphe dégradé en mondovision. Un portail de ministère enfoncé par des manifestants. Des routes bloquées dans tout le pays. Ces scènes ont balayé, aux yeux de la presse internationale, l’image idéale du jeune président rassembleur et dynamique élu par les Français. Pourtant, cette crise a eu des vertus. Elle a remis en question le macronisme triomphant, qui ne se rendait pas compte qu’il avançait sans entraîner. Qu’il professait sans convaincre. Qu’il réformait sans rassembler.

À force de ne pas rencontrer d’opposition réelle (syndicale ou politique), La République en marche a fini par croire que rien ne pouvait l’entraver. Funeste erreur. Emmanuel Macron l’a lui-même reconnu, lors de sa conférence de presse après la fin du Grand Débat national, le 25 avril 2019 : « Je crois que j’ai compris beaucoup de choses d

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