Les milliardaires savent s’amuser. À l’aéroport de Dubaï, un véhicule de grand luxe (une Maserati, une Aston Martin, une Lamborghini…) est ainsi offert, chaque jour, lors d’une tombola dont les billets sont remis aux clients du duty free pour la somme relativement modique de 500 dollars. Parmi les dernières lubies des émirs qataris, on trouve aussi l’acquisition de plaques minéralogiques aux numéros originaux pour des sommes extravagantes. La mode est partie des Émirats arabes unis. Dès 2008, Dubaï mettait aux enchères une vente de plaques minéralogiques « individualisées ». Un résident des Émirats en avait acheté une pour la bagatelle de 10 millions d’euros. Une misère, comparée à l’achat d’une plaque numérotée 333355 pour une somme approchant les… 50 millions d’euros. Un record enregistré lors d’une vente aux enchères sur Internet, organisée à Doha, à la fin 2014.

Pourquoi ces numéros sans signification apparente ? Aucune explication n’a été fournie, sinon que les Qataris les plus disposés à afficher leur richesse seraient également friands de plaques présentant des séquences de chiffres – signe indubitable de leur succès financier. La dernière vente au Qatar, en avril, a rapporté plus d’un million d’euros pour une plaque minéralogique numérotée 377773. Le fruit de ces enchères, organisées par le ministère de l’Intérieur, est ensuite redistribué à des œuvres caritatives. La récolte est visiblement trop mince pour intéresser les finances de l’État qatari… 

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