Je souhaite que nous soyons délivrés de notre classe politique.

Elle est pléthorique, incestueuse et indéboulonnable. Les chevaux de retour y restent indéfiniment en place. Elle cumule mandats et rémunérations et s’aménage des régimes spéciaux à sa convenance. Elle dissimule ses abus à coups d’omerta – quand elle ne fraude pas impudemment. Sans expérience de l’activité réelle et de la vie sociale parce que son seul métier est la politique entre soi, elle légifère et réglemente à l’infini, s’occupe de ses rivalités et de ses haines, du partage des prébendes et de la distribution des pantoufles, inonde les médias de langue de bois. Guignols, comiques et imitateurs sont plus vrais et plus écoutés qu’elle.

On se gausse de l’Italie de Berlusconi, du Portugal de Sócrates, de l’Espagne de Rato, Matas, Pujol – mais nous en sommes au même point, en toute légalité. 

Mon souhait donc : « Délivrez-nous de ces guignols ! », quel que soit le libérateur – Dieu, diable, tsunami, vérole, citoyens, Indignés. Hélas ! C’est un vœu

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