Le baccalauréat italien, la maturità, est l’un de ceux qui ont fortement inspiré le nouveau bac français. À l’occasion de cet examen, les lycéens italiens doivent en effet passer un grand oral. Au cours de l’épreuve, qui dure une heure, chaque candidat doit présenter un mémoire sur un sujet qu’il a étudié pendant l’année de terminale, puis répondre aux questions d’un jury de professeurs. Cet oral compte pour 30 % de la note finale. 

Le reste de l’évaluation consiste en trois épreuves écrites : l’italien et deux épreuves spécifiques à la filière choisie. Précisons qu’en Italie, la spécialisation se fait directement à travers le choix du lycée. Chaque établissement propose une des cinq filières existantes : le lycée classique (axée sur les lettres classiques), le lycée scientifique, le lycée linguistique (langues vivantes), le lycée des sciences humaines (psychologie, sociologie, économie, droit…) ou le lycée artistique.

La maturità favorise l’interdisciplinarité : pendant l’examen, deux matières peuvent être évaluées au cours d’une seule épreuve. Un professeur d’italien peut, par exemple, juger du niveau d’expression d’un élève pendant son épreuve orale de sciences physiques. Une question en langue étrangère peut également être posée au cours d’une épreuve de mathématiques. 

En Italie, le contrôle continu est largement pris en compte : l’ensemble des résultats obtenus au cours des trois années de lycée compte pour un quart du résultat final de la maturità. Pour obtenir son diplôme, le candidat doit obtenir un minimum de 60 points sur 100. 

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