C’était à la fin de l’hiver 2012 à Moscou. Il neigeait comme au début du Docteur Jivago. Les briques cramoisies de la résidence de France se couvraient d’un manteau blanc. Il faisait froid et la rue soufflait le chaud. Les manifestations anti-Poutine grondaient. La jeunesse reprochait au nouveau président une élection entachée d’irrégularités. On admettait que sans la triche il aurait tout de même gagné. Mais cette façon soviétique de truquer le scrutin passait mal. Notre ambassadeur d’alors, Jean de Gliniasty, m’avait fait part de son malaise.
[…]Chose entendue par...
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