Les végétariens excluent toute chair animale de leur régime alimentaire (viande, volaille, poisson et fruits de mer). Ils s’interdisent également la consommation de l’ensemble des produits résultant de l’abattage des animaux, tels que la gélatine (présente dans de nombreux bonbons) ou le caviar. Bien que la pratique du végétarisme semble avoir toujours existé, le concept serait apparu en Angleterre au début du xixe siècle. 

Les végétaliens consomment uniquement des produits d’origine végétale. Viande, œufs, produits laitiers et miel sont donc proscrits. 

Les véganes – terme inventé en 1944 par Donald Watson – prônent le respect absolu des animaux. Plus stricts que les végétaliens, les véganes refusent de porter du cuir, de la laine ou de la fourrure. Ils n’utilisent pas de cosmétiques ou médicaments testés sur les animaux, boycottent la corrida, le cirque et le zoo. 

Les flexitariens réduisent volontairement leur consommation de viande, privilégiant des produits de qualité. Leur régime alimentaire est principalement composé de légumes, de fruits, de légumineuses, d’œufs et de produits laitiers. Le terme « flexitarien » a fait son apparition dans la dernière édition de certains dictionnaires.

L’orthorexie, définie par le Dr Steven Bratman en 1997, est un trouble du comportement alimentaire consistant à vouloir ingérer, de manière obsessionnelle, une nourriture saine. Contrairement à l’anorexie ou à la boulimie, cette psychopathologie se concentre sur la qualité des aliments ingérés, et non la quantité. 

Conceptualisée par le philosophe et occultiste autrichien Rudolf Steiner en 1924, l’agriculture biodynamique est un système de production durable, basé sur l’idée qu’un aliment de qualité ne peut être produit que sur un sol en pleine santé. Elle favorise une plus grande biodiversité des sols et prône l’utilisation de produits naturels pour dynamiser et soigner les cultures. Sa dimension ésotérique a suscité de nombreuses critiques.

La permaculture est une forme d’agriculture visant à recréer un écosystème en faisant collaborer les espèces entre elles, et en préservant les sols grâce à des techniques traditionnelles. Elle s’oppose à l’agriculture intensive.

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