Qu’est-ce que le quotient intellectuel (QI) ?

C’est le résultat obtenu par une personne à un test par rapport à un échantillon de référence. Environ 50 % de la population obtient entre 90 et 110. En dessous de 80, la personne est considérée en légère déficience intellectuelle. Au-delà de 130, on parle de surefficience intellectuelle. Celle-ci concerne 2,2 % de la population. 

Depuis quand mesure-t-on le QI ?

Dès 1905, le test des Français Binet et Simon permet de mesurer l’âge mental d’un enfant par rapport à son âge réel. En 1912, l’Allemand Stern propose de diviser l’âge mental obtenu par l’âge réel de l’enfant et de le multiplier par 100, il invente ainsi le « quotient intellectuel ». Puis, en 1939, l’Américain Wechsler suggère de prendre en référence non pas l’âge mental mais les résultats de la population du même âge. 

Comment calculer le QI ? 

L’échelle universelle de Wechsler mesure quatre indices cognitifs – les indices de compréhension verbale, de raisonnement perceptif, de mémoire de travail et de vitesse de traitement – à partir d’une série de dix tests obligatoires, que peuvent compléter cinq tests facultatifs. 

Que signifie le QI par rapport à l’intelligence ?

Le QI rend compte des capacités intellectuelles mais avant tout des modes de fonctionnement de la réflexion de chacun. Chaque indice renseigne sur une dimension de ce fonctionnement. Un raisonnement perceptif élevé, par exemple, indique des facultés d’adaptation, de reconnaissance émotionnelle, d’empathie.

Le QI peut-il changer ?

Il est possible de perdre ou gagner du QI selon son expérience de vie. Le test a une validité de trois ans. Travailler sa capacité sur un indice influe sur les résultats. C’est en entraînant son cerveau que l’on préserve ses capacités cognitives, quel que soit son âge.

Ces réponses ont été tirées d’un entretien avec SÉVERINE NÉMESIN, psychologue clinicienne 

 

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