Depuis des années, écologistes et scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Les gaz que nous émettons réchauffent progressivement la surface du globe avec, à terme, des conséquences incalculables : sécheresses, inondations, multiplication des réfugiés climatiques, disparitions d’espèces animales…

Pour sensibiliser les populations à ces catastrophes annoncées, des initiatives spectaculaires sont prises. En décembre 2016, en Norvège, le musicien Ludovico Einaudi a joué du piano sur la banquise. En février 2014, à Asunción, capitale du Paraguay, le World Wildlife Fund (WWF) a cuisiné un repas dans des poêles simplement posées sur l’asphalte brûlant…

Si les États commencent à se mobiliser, c’est loin d’être le cas de tous les particuliers. Les « écogestes » (utiliser moins d’eau chaude, adopter des ampoules basse consommation, voyager en train plutôt qu’en avion…) sont encore très minoritaires. Et ils tiennent davantage à des raisons économiques qu’écologiques.

C’est à se demander si le réchauffement climatique nous dérange vraiment. Sous nos ciels gris et pluvieux, nous rêvons de soleil et de palmiers. Tant qu’elle n’est pas canicule, la chaleur nous enchante. Le froid, au contraire, nous inquiète, parfois même nous panique. Élevés dans du coton, nous ne supportons plus le moindre flocon : regardez le branle-bas que provoquent deux centimètres de neige à Paris.

Et si c’était le contraire ? Si, au lieu de causer un réchauffement, les gaz que nous émettons avaient pour effet de refroidir l’atmosphère ? Brrr ! Nous nous mobiliserions spontanément pour défendre la planète. 

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