La criminalité aussi a ses mythes. Parfois ils dépassent le cercle des voyous et s’inscrivent dans l’imaginaire collectif. Pour toucher le grand public, il faut que se transforme la parole initiale, qu’elle soit témoignage ou chant de prisonnier. Il est nécessaire que l’art et le commerce la vident d’une partie de son sens. Ainsi, des patrons de la drogue au Mexique, starifiés par la musique narcocorrido puis par Netflix. Ou du proxénète devenu un personnage incontournable d’un sous-genre du hip-hop, le gangsta rap.

Tout pourrait commencer en 1969. L’Américain Iceberg Slim raconte ses souve

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