Les récentes nuits de déferlement de brutalisation et d’exactions policières, en violation même de la législation française ou des droits humains, ciblant les manifestants qui s’opposent à la réforme des retraites, nous révèlent encore et encore la crise idéologique qui entoure le mot même de « violence ». Qu’est-ce que la violence ? Que représente le fait de casser les vitrines d’une banque, de brûler des poubelles quand on attaque les droits à la retraite et au chômage, qu’on fait du greenwashing alors que le monde se consume, qu’on ferme des écoles, des lits à l’hôpital, qu’on chasse les exilés ou qu’on laisse dormir à la rue des familles ? Quand on brutalise les plus pauvres, on appelle cela « réformer » ; quand on terrorise les mouvements sociaux, on appelle cela du « maintien de l’ordre ».

L’État suscite l’amnésie historique sur ce quâ

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