« Le marché se porte très bien »
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Comment se porte le marché de l’automobile, en France et dans le monde ?
Au niveau mondial, le marché automobile se porte très bien. La situation diffère selon les zones géographiques. En Chine, par exemple, énormément de ménages qui n’avaient pas de voiture jusqu’à présent sont en train de s’équiper. Ce pays produisait 2 millions de véhicules particuliers en l’an 2000, aujourd’hui c’est 30 millions. Autant que l’Europe et les États-Unis réunis.
Les États-Unis, eux, connaissent une activité cyclique : les ventes de véhicules (particuliers et utilitaires légers) ont baissé de plus d’un tiers pendant la crise de 2008, mais elles sont reparties à la hausse dès 2010. Le même phénomène se produit en Europe, avec une amplitude moindre mais sur une durée plus longue : la chute a été de 27 % sur six ans. Nous sommes aujourd’hui revenus à des niveaux d’avant-crise, mais les ventes « perdues » de ces dix dernières années – environ 20 millions de voitures – n’ont pas été rattrapées.
Quels sont les groupes qui s’en sortent le mieux ?
Au moment de la crise de 2008, les groupes très mondialisés comme Renault-Nissan, Volkswagen ou General Motors, ont réussi à s’équilibrer en réalisant de bonnes ventes sur le marché asiatique, qui était en croissance. En Chine, en effet, environ 65 % des véhicules sont produits par des joint-ventures, c’est-à-dire l’association d’un constructeur chinois et d’un constructeur occidental.
Le groupe PSA, lui, avait beaucoup misé sur l’Europe. Il a pâti plus fortement de la baisse de croissance dans la zone.
Les sociétés qui se portent le mieux du point de vue du nombre de véhicules vendus (utilitaires compris) sont Volkswagen, Renault-Nissan et Toyo
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