Que sommes-nous devenus pour que le sort des Kurdes ne nous affecte pas davantage ? Que nous le traitions comme une de ces péripéties qui se déroulent à nos portes mais ne nous concernent que de loin ? Que ne comprenons-nous pas pour que les Kurdes n’occupent, dans les moyens d’information, que la place laissée libre par la paralysie des chemins de fer, les palinodies de Boris Johnson, les mésaventures de Sylvie Goulard ou la tempête qui a malmené l’Hérault ? Pour que les instances internationales pèsent au trébuchet la teneur de déclarations atones et mesurent au pied à coulisse la hauteur jusqu’à laquelle elles peuvent froncer les sourcils ? Faut-il croire qu’au cynisme de Trump et d’Erdoğan répond notre aveuglemen

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