Son procès est un coup fatal porté au climat de confiance et de quiétude indispensable à la recherche. C’est non seulement une atteinte au peuple et à ses élites, mais aussi un aveu de faiblesse du régime. À mon tour, Monsieur le Président, de faire des aveux. Moi, Fariba Adelkhah, fille de Hossein et Mounireh, née le 25 avril 1959 à Téhéran, je vous avoue mes méfaits. Depuis 1993, je suis chercheuse au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, à Paris, dont je suis la salariée. J’ai écrit des centaines de pages de rapports, d&rsq

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